jeudi 02 février 2017
« The Wall Theater Experience
»
Par Roger Pion
Trois mois plus tard, jour pour
jour, on m’invite à assister à ce même spectacle
à la Pink Floyd, qu’on nomme ici « The Wall
Theater Experience ». Je dis ici, parce
qu’ailleurs aux États-Unis on dit plutôt «The
Wall Extravaganza ». Monsieur Petit explique
d’ailleurs que chez nos voisins américains ça
doit toujours avoir l’air plus « BIG »… Voilà ce
qui explique le choix d’avoir utilisé deux noms
différents pour un seul et même contenu.
Je ne sais pas trop hors Québec, mais ici le
concept a quelquefois des différences, compte
tenu des diverses dimensions au niveau des
scènes, ici et là. Voilà pourquoi j’ai choisi de
me déplacer au Centre des arts Juliette-Lassonde
à Saint-Hyacinthe, en ce 28 janvier 2017. De ce
fait, Michel Bruno (guitariste du groupe) me
l’avait fortement suggérer. C’est que je pourrai
justement voir une mise en scène complète, en
comparaison avec la représentation de la salle
Hector-Charland, trois mois plus tôt.
À St-Hyacinthe, la salle Desjardins est digne de
nos plus belles salles québécoises. Pas très
grande, mais tout de même. Ce qui surprend
immédiatement c’est définitivement l’élévation
de la scène, offrant beaucoup plus de
possibilités, autant théâtrales que musicales.
Ça ne tardera certainement pas pour que je voie
le contraste avec la représentation de
L’Assomption. C’est génial ! Évidemment plus
d’artifices sont à prévoir. Et cette animation
projetée sur toute sa grandeur est incomparable
à ce que je connaissais du spectacle de base. Ce
qui me convainc immédiatement de la nécessité
dont sont disposés certains musiciens,
c’est-à-dire, sur des échafauds.
Quant au son, croyez-moi, c’est toujours
l’inattendu. Déformation professionnelle oblige,
j’entends déjà une différence par rapport à la
salle Hector-Charland de l’Assomption. Pas que
l’acoustique n’est pas bonne, bien au contraire,
mais les fréquences sont inévitablement
différentes à dompter, d’un endroit à l’autre.
Et quelquefois le temps manque pour arriver à
cerner le meilleur de chacune d’entre elles. Il
faut le dire, moins de 24 heures avant cette
représentation, « The Wall Theater Experience »
était à un autre endroit. Ceci étant dit,
j’affirmerai poliment, les basses fréquences
auront tardées à venir comme je les aime, mais
ça viendra. Il s’agit inévitablement d’une
question de goût. Je ne vais pas m’en cacher,
j’aime bien aussi que la batterie soit assez
présente. Ce qui finira par se rétablir.
J’entendis évidemment le même spectacle pour la
deuxième fois. La même énergie en déteint. Le
même professionnalisme en découle. À part bien
sûr le visuel. Je comprends que ce groupe veut
ardemment conquérir le monde. Richard Petit ira
juste qu’à le mentionner en toute fin de
spectacle. Ce n’est pas facile mais ils ont
beaucoup de potentiels. Ils ont aussi des dates
de prévu pour l’Europe, alors leur rêve prend
forcément vie.
Malheureusement, ici au
Québec, nous les verrons pour la dernière fois
avant longtemps. Certainement pas avant un an
et, quelques poussières. La suite… Elle sera
différente. C’est du moins ce qu’on nous a
brièvement expliqué. Ils en feront la
démonstration une seule fois et ce sera « en
première mondiale » disait-on. Cela se déroulera
au Capitol de Québec le 2 mars 2017. Les
quelques bribes de l’opus « The Wall » en feront
certainement partie, mais l’idée sera davantage
étendue. Question de parcourir un peu plus cette
exceptionnelle carrière que le groupe Pink Floyd
ait connue.
Cette fois on appellera ça « The Best Of Pink
Floyd ». Soit dit en passant, lors de cette
soirée à St-Hyacinthe, j’ai entendu ici et là,
qu’on aurait aimé entendre un p’tit peu de
l’album « Wish You Were Here ». Peut-être en
sera-t-il question. Disons que la surprise sera
presque entière...
Il faut avouer qu’il n’est pas évident de se
sortir honorablement de toutes ces versions à la
Pink Floyd. Que ce soit Britfloyd, Australian
Pink Floyd, Pink Floyd Opera et ils sont
beaucoup plus nombreux que l’on pense, à
s’exhiber de la sorte. Aussi, nos amis David
Gilmour et Roger Waters ne manquent pas de nous
rappeler, à l’occasion, qu’ils sont avant tout
les vrais détenteurs de la formule magique.
Waters pourra d’ailleurs nous le démontrer de
nouveau en octobre prochain, au Centre Bell. Ce
qui démontre qu’il faut frapper fort pour
atteindre la curiosité d’un public averti. Ce
qui aide à remplir les salles. Je considère que
« The Wall Theater Experience » aura été une
locomotive à ne pas négliger.
J’étais cette fois accompagné par ma conjointe
et mon ami musicien, que je convaincs sans trop
de difficulté à me suivre. Et ils en repartirent
très emballés par cette autre expérience
Floydienne. À bientôt « The Best Of Pink Floyd »
! |
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