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lundi 28 mars 2022

La fin d'une époque pour GENESIS



(Réjean Charbonneau) - Genesis vient tout juste de mettre fin officiellement à sa carrière en tant que groupe à Londres, le 26 Mars dernier dans le cadre de sa tournée d’adieu "The Last Domino ? Tour". Phil Collins, Mike Rutherford et Tony Banks , trois des membres originaux de cette prestigieuse formation britannique ayant connu un succès inégalé dans les années 70 en sont venu à la conclusion qu’il était temps de tourner la page.

Après plus de 50 ans à avoir partagé la scène ensemble le moment de mettre un terme à cette association semble unanime. Il faut noter que le trio actuel fut absent de la scène pendant 14 années avant cette tournée d’adieu. Nicholas Collins, le fils de Phil tient la batterie avec brio remplaçant son père qui avec de sérieux problèmes de santé est incapable d’assumer son rôle de batteur.

Daryl Stuermer, fidèle compagnon du groupe en live depuis 1977 performe à la guitare tandis que 2 choristes complètent le tout. Montréal figurait en novembre dernier sur l’itinéraire de cette dernière tournée. Montréal qui il faut l’admettre a toujours entretenu une relation privilégiée avec Genesis et ce depuis le tout début.

Pour faire un bref historique de la carrière de Genesis, il faut considérer le groupe comme figurant parmi les pionniers du mouvement progressif des années 70. On peut même parler d’un groupe phare d’une importance capitale qui avec Peter Gabriel au chant et Steve Hackett à la guitare a définitivement marqué au fer rouge le rock avec une approche musicale et scénique innovante à l’extrême.

Le premier album de Genesis datant de 1969 « From Genesis to revelation » n’incluant pas Hackett et Collins qui se sont ajoutés au groupe par la suite pour le premier vrai album « Trespass » en 1970. Suivront avec les mêmes effectifs, « Nursery Cryme » en 1971, « Foxtrot » en 1972, « Selling England by the Pound » en 1973 et “The Lamb Lies Down on
Broadway” en 1974.

Suite au départ de Peter Gabriel qui a connu en solo une brillante carrière, Genesis nous offre « A Trick Of the Tail » et « Wind and Wuthering » tous deux sortis en 1976. C’est maintenant au tour de Steve Hackett de quitter le navire et c’est ainsi qu’avec “And Then There Were Three”, Genesis devient un trio.

Ce sera ainsi pour « Duke », « Abacab », « Genesis », « Invisible touch », « We can Dance », et « Calling all Stations »en 1997 avec Ray Wilson au chant en remplacement de Phil Collins. Collins va retrouver le groupe en 2006 pour une reformation dans l’optique d’une éventuelle tournée.

Bref Genesis nous auront offert en tant que quintette 6 albums, en tant que quatuor 2 albums et en tant que trio, 7albums (Albums studio). Sans contredit, Genesis aura laissé son empreinte à jamais dans l’univers musical du rock progressif ou non et le nombre de groupe qu’il aura influencé au fil des ans est innombrable.

Collectivement ou individuellement ses artisans dont la majorité demeurent encore actif à ce jour, resteront gravés dans nos mémoires pour longtemps. Les carrières solos de Peter Gabriel, Steve Hackett, Phil Collins, Mike Rutherford, Tony Banks et Ray Wilson sont là pour en témoigner.
 


Dans cet extrait, Phil Collins annonce qu'il s'agit du dernier concert de Genesis.  Il a ajouté à la blague « À partir de ce soir on va devoir se trouver de vrais Jobs ! »

 

 

 

 

 

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