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Mardi 20 février, 2024
CHRONIQUE EN PRENANT MON CAFÉ:
Nicolas Aubé-Kubel, Marc-André Fleury, Christian Deschênes
Une question de temps pour la bannière de Nicolas Aubé-Kubel
(Jean Doyon) – Finalement, ça bouge dans le dossier Nicolas Aubé-Kubel (NAK), concernant sa bannière de Champion de la Coupe Stanley à être installée au plafond du Colisée Cardin et dont je vous parlais dans ma chronique de la dernière semaine.
J’ai reçu des nouvelles d’un contact qui m’a fait savoir qu’au contraire, le dossier avançait. Mais c’est finalement le conseiller municipal Benoit Guèvremont qui m’a donné l’heure juste. En fait, ça devait se faire pour le mois d’octobre dernier, mais NAK, qui évolue avec les Capitals de Washington, a finalement été soumis au ballottage par son équipe dans cette période, dans le but de l’assigner à son club-école. Ce qui a perturbé son horaire du temps. Il a joué 11 rencontres avec Hershey dans la Ligue Américaine pour revenir avec les Caps par la suite.
« Mais, tout est en place et même qu’on a fait une autre tentative lors de la semaine du match des Étoiles, mais sans succès. C’est donc maintenant dans les mains du joueur et de ses disponibilités. », confirmait au SorelTracy Magazine M. Guèvremont.
Pendant ces discussions, j’ai quand même appris qu’il y avait des critères à rencontrer pour honorer un sportif, soit avec une photo sur une porte du Colisée, une bannière au plafond ou autre. Pour la photo de porte, on doit avoir joué 100 parties dans la Ligue Nationale de Hockey. Pour une bannière au plafond, on doit remporter une Coupe Stanley et être résident. Nicolas Aubé-Kubel répond donc à ces deux derniers critères. Mais, LA SURPRISE fut lorsqu’on m’a informé également qu’une bannière sera hissée au plafond du Colisée pour un(e) athlète qui gagnera une médaille olympique. Ohhh !!! Ça, c’est nouveau et intéressant.
M. Guèvremont a également laissé couler que la Ville est en réflexion depuis quelque temps, afin de trouver une façon de mieux honorer ou glorifier les athlètes, les sportifs qui se surpassent dans n’importe quelle discipline sportive et qui représentent bien notre région. « Il y a beaucoup de discipline sportive, et même des événements paralympiques, qui comptent beaucoup de participants de notre coin de pays. On veut en faire plus, ils le méritent. », déclarait-il.
Fleury dans les rumeurs d’échanges
Dans les couloirs obscurs des « rumeurs d’échanges », le nom du légendaire gardien sorelois, Marc-André Fleury, qui évolue présentement avec le Wild du Minnesota, refait surface depuis quelques jours. La dernière en lice serait les Maple Leafs de Toronto, une organisation qui a déjà montré de l’intérêt envers Fleury en 2022. Il viendrait donner un coup de main à Ilya Samsonov et Martin Jones à l’approche des séries. Leur 3e gardien, Joseph Woll est blessé à une cheville depuis plusieurs semaines.
Marc-André Fleury connaît une bonne saison en maintenant un dossier de 10-9-3, un taux d’efficacité de ,902 et une moyenne de buts alloués de 2,83.
Même si le principal intéressé à laissé croire en milieu de saison qu’il en serait peut-être à une dernière saison cette année, d’autres rumeurs rapportent qu’il aurait peut-être changé d’idée. Mais, des gens proches de lui auraient dit que son corps commence à lui parler plus fort qu’avant. De toute façon, « Flower » dispute la dernière saison d’un contrat de deux ans et d’une valeur annuelle de 3,5 millions $.
« Le gâteau ne lève pas » – Christian Deschênes
Le copropriétaire, directeur général et entraineur-chef des Éperviers de Sorel-Tracy de la LNAH, Christian Deschênes n’a pas le sourire facile par les temps qui courent, puisqu’en 2024 les Éperviers montrent une fiche de 2 victoires et 9 défaites dont 2 en bris d’égalité. Même qu’ils ont baissé pavillon lors des 4 derniers matchs en 2 semaines. Les Hawks sont présentement au dernier rang du classement avec 27 points, 4 de moins que St-Georges au 5e rang. Les Éperviers connaissent une rare mauvaise saison depuis plusieurs années.
Lors d’une entrevue pour le SorelTracy Magazine avec le principal intéressé en milieu de la semaine dernière, il expliquait qu’il avait rarement eu un alignement complet cette saison, soit en raison de blessures, mais surtout en raison d’un manque de disponibilité de plusieurs joueurs. « On s’est fait prendre avec des promesses de joueurs importants qui devaient être présents assez régulièrement, mais ce n’est pas arrivé. À cause de ça, nous n’avons pas été chercher d’autres joueurs, car on s’est fié sur ce qu’on nous disait. Résultat nous n’avons eu 4 bonnes pratiques sérieuses depuis le début de la saison. », racontait Christian Deschênes quelque peu abattu.
Il parle d’un manque d’implication des joueurs, de passion, et l’équipe d’entraineurs doit constamment refaire l’alignement. « Le gâteau ne lève pas ! », laissait-il tomber. « Nos gardiens nous volaient des matchs en début de saison, mais avec la fatigue et le nombre de lancers qu’ils reçoivent, ils n’ont pas de marge de manœuvre. On ne leur donne pas de but d’avance, on n’aide pas nos gardiens. Ajoutez à cela le manque de pratique parce qu’il n’y a pas assez de joueurs, c’est sûr que « ce n’est pas top » ! Alors, on joue comme on pratique, c’est-à-dire pas souvent, et quand on pratique, ça parait, on le voit sur la glace. »
Deschênes rappelle qu’il y a une discipline à faire lorsque l’on évolue dans le hockey senior. « Il faut toucher à la glace le plus souvent possible, venir aux pratiques et créer une chimie. Alors, je vais vivre avec ceux qui sont impliqués et je vais arrêter de jongler avec ceux qui viennent ou pas. Une équipe plus stable, au final, on va en ressortir gagnant. », concluait Christian Deschênes qui en est à une 14e saison à titre de leader de l’organisation soreloise.
Il reste encore 7 matchs à jouer avant d’entrer en séries. Le prochain match local des Éperviers aura lieu samedi à 15h au Colisée Cardin, une rare partie en après-midi, contre les gros Marquis de Jonquière. Mais, ils devront aller disputer la victoire au Cool Fm à St-Georges vendredi soir à 20h.