SorelTracy Magazine - Samedi, 21 Décembre 2024

Vendredi 13 Décembre, 2024

Grève des ambulanciers

« Nous sommes déterminés à obtenir nos droits sans nuire à la population » – Bruno Ostiguy

Bruno Ostiguy

(Stéphane Martin, 13 décembre 2024) – Les ambulanciers paramédicaux de Sorel-Tracy figurent parmi les 700 membres de la Fraternité des travailleurs du préhospitalier du Québec (FTPQ), affiliée au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et à la FTQ, qui ont déclenché une grève générale illimitée mercredi dernier.

Le non-paiement d’une augmentation salariale et l’absence de nouvelle convention collective sont les principaux motifs à la base de ce conflit. « Les employeurs ont refusé de verser l’augmentation salariale de 6 % prévue pour la dernière année de la convention collective de 2023-2024. Nous avons droit à cette augmentation, mais les employeurs la retiennent depuis avril 2024 » dénonce vice-président régional du syndicat FTPQ-SCFP, Bruno Ostiguy.

« Par le fait même, la convention collective précédente est expirée depuis avril 2024 et aucune nouvelle entente n’a été signée. Nous réclamons une nouvelle convention qui prend en compte nos besoins et nos revendications. Nous sommes prêts à négocier, mais nous ne pouvons pas accepter que nos droits soient bafoués », ajoute-t-il.

Des services essentiels maintenus

Les citoyens ne doivent pas craindre d’être affectés par la grève des ambulanciers alors que les moyens de pression touchent le niveau administratif et non les services à la population. « Nous sommes encadrés par la Loi sur les services essentiels et c’est le Tribunal administratif du travail qui autorise nos moyens de pression. Nous sommes conscients de l’importance de notre rôle et nous ne voulons pas laisser la population sans assistance. Nous voulons montrer que nous sommes déterminés à obtenir nos droits sans nuire à la population », assure Bruno Ostiguy.

Au chapitre de ces moyens de pression, on retrouve entre autres que l’extérieur des véhicules ambulanciers ne sera pas lavé.  « Il y a certains rapports qui ne seront pas rédigés, d’autres seront remplis en version papier plutôt qu’électroniquement. On va laisser à l’hôpital les couvertures que les patients ont souillées plutôt que de les rapporter chez l’employeur. On parle vraiment de moyens de pression administratifs sans impact pour la population », de conclure le vice-président Ostiguy.

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