« Attention
aux fraudes pyramidales ! », dit
la SQ
Boucherville, le 19 février
2021 – La Division des enquêtes
sur les crimes économiques a
réalisé une enquête menant à
l’accusation de deux femmes
impliquées dans un stratagème de
fraude de type pyramidale
Le 18 février, Lioudmila Minina,
56 ans de Saint-Hyacinthe et
Isabelle Turcotte, 43 ans de
Carignan, ont comparu au palais
de justice de St-Hyacinthe pour
faire face à diverses
accusations en matière de
fraude.
La fraude de type pyramidal est
un stratagème d’investissement
basé sur une configuration par
niveau où les nouveaux membres
constituent la base. Les
gens qui investissent doivent à
leur tour recruter des personnes
qui accepteront aussi d’investir
un montant d’argent et de
recruter d’autres individus dans
l’espoir que leur investissement
de départ soit multiplié.
De ce fait, le nouvel
investisseur devient à son tour
un agent recruteur. La fraude
pyramidale peut prendre de
nombreuses formes, comme les
ventes pyramidales
d’investissement et les cercles
de dons.
Soulignons que les systèmes
d’investissement pyramidal de ce
type sont illégaux. L’Office de
la protection du consommateur
recommande d’ailleurs d’obtenir
l’avis d’un conseiller juridique
avant de prendre une décision
impliquant un investissement
financier. De plus, le fait de
participer à une fraude
pyramidale, selon les articles
206(1) e) et 380 (1) du Code
criminel, est une infraction
criminelle passible d’un
emprisonnement maximal de deux
ans ou d’un emprisonnement
maximal de quatorze ans si la
valeur de l’objet de
l’infraction dépasse cinq mille
dollars.
Les citoyens peuvent consulter
l’Office de la protection du
consommateur au
https://www.opc.gouv.qc.ca/consommateur/sujet/harcelement-vente/pyramide/
ou l’Autorité des marchés
financiers au
https://lautorite.qc.ca/grand-public/prevention-de-la-fraude/ventes-pyramidales/
pour plus d’information à propos
de ce stratagème de fraude.
La Division des enquêtes sur les
crimes économiques a pour mandat
de réaliser des enquêtes
concernant des fraudes ou des
crimes économiques en réseau, ou
ayant des ramifications
provinciales et hors province,
visant le public, les
institutions financières, les
entreprises ou les organismes
privés.
Source :
Sureté du Québec |