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Lundi 31 juillet, 2023
Portland pour mon 106e marathon
Je l’ai toujours clamé haut et fort.
Je suis chanceux, je peux encore courir le marathon. Je vois souvent des gens qui gravitent dans mes âges et qui éprouvent des ennuis à simplement marcher.
Cependant, je dois me rendre à l’évidence. C’est devenu plus difficile. Je dois davantage doser mes efforts et écouter les messages que mon corps m’envoie.
Suite à mes deux derniers 42 km, j’ai remarqué que la récupération se fait plus lentement. Normal. Je ne suis pas un robot.
Même si je prends de plus en plus de temps à compléter la distance, j’adore encore revivre toutes les sensations que nous retrouvons en franchissant cette distance. Je n’arrive pas à m’en détacher.
Je l’ai écrit dans mon résumé de celui de la Normandie, tant que je serai capable de franchir la ligne d’arrivée, pourquoi ne pas continuer ?
Je marche de plus en plus sur le parcours et puis après, ce n’est pas grave ?
Je me sens dynamisé lorsque je vais au salon du coureur pour aller chercher mon dossard. Je fais de belles rencontres, c’est plaisant. En courant, je prends le temps de découvrir davantage. Vous me direz que je n’ai pas le choix, c’est vrai.
PORTLAND, MAINE
Pour le prochain, je vais conserver cette formule d’un nouveau parcours. Ça fait un p’tit bout de temps que je n’ai pas couru aux États-Unis et le pays m’attire toujours. Je devais en trouver un où je pouvais m’y rendre en auto, pas trop loin.
Je n’ai jamais couru dans l’état du Maine et pourtant, il touche à notre frontière. Alors, j’irai à Portland, ville portuaire sur le bord de l’océan, qui compte 70,000 habitants, le dimanche 1er octobre prochain. On parle d’un petit marathon qui l’an dernier, a attiré près de 800 participants.
Pasquale viendra et notre gros chien Mira, Oso nous accompagnera.
Il se déroulera le dimanche, 1er octobre alors que le départ et l’arrivée se feront sur les terrains de l’université de l’endroit. Fidèle à mon habitude, je n’ai pas regardé le parcours mais en autant qu’il soit nouveau pour moi, c’est ce qui importe.
TOUJOURS UN BONUS
Je devais courir celui de Rimouski en septembre mais j’ai dû modifier cette décision puisqu’un événement la veille ne pouvait me permettre de me rendre là-bas. Ce n’est que partie remise car lui aussi fait partie de ceux que je n’ai jamais eu le plaisir de faire.
Allons-y pour un autre de plus sur le tas !
J’amorcerai ma préparation en août et quand je parle de préparation, encore-là, ce n’est plus ce que c’était. Disons que l’intensité diffère, à condition que l’intention demeure intacte.
Il s’agira de mon 106e, donc, mon 6e depuis mon opération. Un vrai bonus pour moi qui croyait que l’aventure prendrait fin après le 100e. Profitons-en.