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Vendredi 8 Décembre, 2023
Grève des enseignants
« Pour régler, ça prend des classes équilibrées », rappelle le Syndicat de l’enseignement du Bas-Richelieu
(Communiqué) – De retour dans la rue pour l’exercice d’une troisième séquence de grève et déterminés à améliorer leurs conditions de travail, plusieurs centaines d’enseignantes et enseignants du Syndicat de l’enseignement du Bas-Richelieu se rassembleront à l’intersection des boulevards Fiset et Poliquin demain matin, devant le Centre de services scolaire de Sorel-Tracy les 11 et 12 décembre, à nouveau à l’intersection des boulevards Fiset et Poliquin le 13 décembre, puis finalement, au bas du pont Maurice-Martel le 14 décembre. Il est primordial de rappeler au gouvernement que pour régler, ça prend des classes équilibrées.
« Le gouvernement doit comprendre que la composition de la classe est un enjeu incontournable pour les enseignantes et enseignants que nous représentons. Il doit entendre nos solutions pour revoir à la baisse le trop grand nombre d’élèves en difficulté dans un même groupe. La situation ne peut plus durer. Les enseignants tombent au combat. Il faut leur donner les conditions d’enseignement qui leur permettent de faire leur travail en répondant aux besoins des élèves devant eux, de mieux les encadrer et de faire ce qu’ils veulent faire, c’est-à-dire enseigner », a fait savoir Lisette Trépanier, présidente du Syndicat de l’enseignement du Bas-Richelieu.
Dans le cadre du renouvellement de leur contrat de travail, en plus de demander d’améliorer la composition de la classe, les enseignantes et enseignants demandent également un allègement de la tâche et une amélioration de la rémunération.
Mobilisés comme jamais, les enseignants du SEBR-CSQ, représentés par la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), sont parmi les 100 000 enseignants du Front commun en grève du 8 au 14 décembre. Ensemble, ils ont en main un mandat à hauteur de 95 % pour exercer ce droit pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.
« C’est l’heure pour le gouvernement de passer de la parole aux actes. Nous voulons voir des améliorations en faveur de l’éducation, de la valorisation de notre profession et de l’école publique. Quand on veut tout faire pour les élèves, on commence par améliorer la situation de ceux qui en ont la responsabilité tous les jours, les enseignants », a conclu Lisette Trépanier.
Les principales demandes des enseignantes et enseignants de la FSE-CSQ et de l’Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec (APEQ) sont :
− Améliorer la composition de la classe
− Alléger la tâche du personnel enseignant
− Améliorer la rémunération du personnel enseignant
Syndicat de l’enseignement du Bas-Richelieu (FSE-CSQ)