(STM) – Lors d’une demande d’information concernant la publication d’un anniversaire de décès dans la section Nécrologie du SorelTracy Magazine, la famille de Guy Rouillard m’a demandé s’il serait possible de publier dans nos pages, cette même publication qui se trouve à être un hommage à cette personne qui a été connue des sportifs sorelois d’une certaine époque.

Nos radars avaient raté le décès de M.Rouillard, connu du milieu scolaire de notre région, puisque l’avis de décès avait été publié dans un salon funéraire à Drummondville, domicile du défunt.

Le STM croit que plusieurs personnes dans notre région ont bien connu M. Rouillard et seront intéressées par l’excellent texte qui suit. Voici donc l’intégralité de cet hommage à Guy Rouillard écrit par sa famille.

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Premier anniversaire de décès
Guy Rouillard : un sportif et un athlète accompli

Guy Rouillard nous a quittés il y a un an. Esquissons à grands traits le portrait de celui qui fut un athlète exceptionnel, naturel et surdoué, ainsi qu’un ami authentique et généreux.

Dès son jeune âge, il fréquenta les patinoires extérieures et les terrains de jeux pour y pratiquer divers sports. Il se démarquait déjà par son esprit compétitif et son caractère fort. Il eut la chance d’être entrainé par un athlète olympique médaillé d’or auprès duquel il développa son désir de performer comme athlète, tout comme les qualités essentielles s’y rattachant : détermination, ténacité, discipline, persévérance et rigueur, qualités qu’il a su maintenir sa vie durant.

Déjà à 14 ans, Guy fut repêché dans la ligue de hockey junior majeur du Québec où il se distingua par son esprit d’équipe, son intelligence du jeu, son habileté, sa rapidité, sa résistance et son éthique sportive. Par la suite, il participa au camp d’entrainement de football des Pirates de Tracy dans la ligue juvénile du Québec. Il s’adonna aussi à l’athlétisme, particulièrement en course sprint où il se démarqua par ses chronos remarquables. Il pratiqua en outre boxe, karaté, soccer, badminton et baseball.

À l’université, il joua au hockey et au football avec les Patriotes de Trois-Rivières et pratiqua la lutte gréco-romaine ainsi que de nombreux autres sports. Un peu plus tard, avec ses amis et coéquipiers, il fut le précurseur du rugby dans la région et joua dans une équipe représentant Sorel-Tracy au niveau provincial.

Guy fit carrière au Cégep de Sorel-Tracy à titre de professeur d’éducation physique. Généreux de son temps, il réussissait à transmettre son amour du sport à ses étudiants. Il a aussi partagé ses connaissances et son expertise avec des athlètes de tous niveaux qu’il a aidés à progresser dans leurs disciplines respectives et sur lesquels il a eu un impact important. Ceux-ci se souviendront de sa générosité, de sa passion, de sa méticulosité et de sa grande disponibilité.

Parallèlement, il fut instructeur de football pour les Rebelles de son collège dans la ligue du Québec. Il fut aussi entraineur-chef des Polypus de l’école secondaire Fernand-Lefebvre dans la ligue de football juvénile du Québec. Sous sa gouverne, Les Polypus connurent de grands succès et victoires, et certains de leurs joueurs furent recrutés par des équipes collégiales et universitaires; un de leurs joueurs a même fait partie de l’équipe de football des Concordes juniors de Montréal.

Par ailleurs, son enseignement du « power skating » fut si populaire que le nombre de participants passa de 35 à ses débuts pour grimper à 350. Il fut également l’entraineur de filles pratiquant le patinage artistique; d’ailleurs, l’excellence de son savoir-faire en entrainement sportif lui valut de nombreuses demandes de conseils de la Fédération canadienne du patinage artistique.

Sa famille, ses amis, ses étudiants et de très nombreux sportifs garderont en mémoire son esprit critique, ainsi que son humour indéniable, son positivisme à toute épreuve et sa combattivité en toutes circonstances.

Guy Rouillard aimait la vie ; il y a mordu intensément, l’a vécue à sa façon, sans remords ni regrets.

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Messieurs Pierre-Luc et Denis Pélissier nous ont fait parvenir deux découpures de journaux qui parlaient justement de Guy Rouillard.

La Voix Métropolitaine 22 août 1972.

La Voix Métropolitaine 5 septembre 1972.