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Jeudi 27 juin, 2024
Retour sur la finale Oilers-Panthers, McDavid et Bettman
Les Panthers ont joué leur style de jeu au 7e match
(Jean Doyon) – Oh que oui que j’étais déçu de voir les Oilers d’Edmonton baisser pavillon en finale par un but, aux mains des Panthers de la Floride qui eux, ont finalement soulevé la Coupe Stanley pour la première fois de leur histoire, mais reste que les séries 2024 ont été intéressantes, captivantes et émouvantes.
Les Panthers ont su sortir leur réputé système défensif et ont neutralisé la très puissante attaque des Oilers particulièrement au match #7. Par système défensif, ce n’est pas que le travail des défenseurs, c’est plutôt un échec-avant extrêmement serré de la part des attaquants, la fermeture du centre de la patinoire et des défenseurs qui retenaient l’attaque en entrée de territoire au lieu de les laisser aller jusqu’au gardien.
De la seconde où un joueur des Oilers reprenait possession de la rondelle, immédiatement un joueur des Panthers se lançait à sa poursuite comme une vraie sangsue. Voilà l’image parfaite, « des sangsues ». Style de jeu que je déteste voir, mais qui a valu une Coupe à des équipes comme la Floride, New Jersey, La Caroline…
Le gardien Bobrovsky a été bon, mais certainement pas aussi sollicité que lors des trois victoires de suite de l’équipe albertaine. La 2e meilleure défensive du circuit Betteman a sorti le grand jeu au bon moment. Eh puis bon, ils ont bien mérité cette Coupe, tant mieux pour eux. Et même si j’ai dit après le match, que je ne voulais plus parler à personne cette semaine sur ma page Facebook… « c’est bo là, chu correct, ma crise est passée ! ».
Connor Mc David et le trophée Conn-Smythe
Oui c’est vrai, beaucoup d’amateurs de hockey n’ont pas apprécié que le capitaine des Oilers, le prolifique Connor McDavid n’a pas daigné aller chercher le trophée du « meilleur joueur des séries », remis pour une rare fois à un joueur de l’équipe perdante.
Mon hypothèse : L’équipe était tellement dévasté, que McDavid en bon capitaine, est resté près de l’équipe en solidarité, et a fait fi d’une récompense individuelle. Pourtant, il a fracassé un record du nombre d’aides dans une série soit 34, précédemment détenu par Wayne Gretzky avec 31, (4e rang). Il l’avait bien mérité ce trophée.
Plusieurs ont trouvé qu’il avait manqué de respect envers la planète Hockey. Les partisans auraient aimé voir cette grande idole au moins retourner sur la patinoire et ramasser le « prix ». Une autre possibilité aurait été que tous les joueurs des Oilers poussent McDavid à retourner sur la glace en l’accompagnant (ou au moins quelque un d’entre eux), pour ce moment unique, là aussi comme preuve d’un geste d’équipe et d’appréciation.
Bettman anti-équipes canadiennes ? Pas certain
Il circule sur le net une image qui est difficile à expliquer et qui montre bien que depuis l’arrivée du nouveau commissaire de la LNH, Gary Bettman le 1er février en 1993, sauf le Canadien de Montréal quelques semaines plus tard, plus aucune équipe canadienne n’a soulevé le précieux depuis.
C’est vrai que ça ne parait pas bien, ça fait drôle un peu. Depuis 30 ans, seulement des équipes américaines ont gagné la Coupe Stanley. Bettman, on ne l’aime pas pourquoi ? Pour son air un peu hautain, « frappé », limite condescendant, et aussi parce qu’il dit tout le temps NON aux Nordiques ? Et que plusieurs pur et dur de la LNH croient qu’il complote anti-Canada ?. Voyons donc !
Pourtant, ce n’est toujours bien pas de sa faute si sept équipes canadiennes au cours des 30 dernières années se sont rendus en finale et ont perdu.
2024 : Oilers d’Edmonton.
2021 : Canadien de Montréal.
2011 : Canucks de Vancouver.
2007 : Sénateurs d’Ottawa.
2006 : Oilers d’Edmonton.
2004 : Flames de Calgary.
1994 : Canucks de Vancouver.
Lundi dernier, on l’a bien vu, Bettman n’avait rien à voir dans ce match, et même en 2021, Tampa Bay était beaucoup trop fort que nos Canadiens qui avaient pourtant tout donné. Il faut en arriver à l’évidence, Bettman n’a rien à voir là-dedans. Même qu’au contraire les plus vieux dirigeants du circuit disent plutôt que c’est le meilleur des meilleurs, qu’il a élevé le hockey à des sommets vertigineux.
Quand Gary Bettman a été embauché, les propriétaires lui ont donné deux tâches principales; l’une était de développer la présence de la LNH en Amérique, principalement dans le sud et dans l’ouest, afin de rattraper la NFL et la NBA sur le plan du nombre d’équipes. Et l’autre tâche était de ficeler un budget précis avec les salaires grandissants des joueurs, à un moment où les équipes perdaient des millions de dollars.
Même que, et ça c’est le plus surprenant, le Commissaire a mis en place un plan d’assistance canadien. « Les équipes américaines envoyaient un chèque de 3 millions $ par année aux équipes du Canada et sans ce plan, il n’y aurait pas toutes ces équipes canadiennes aujourd’hui. Certaines d’entre elles auraient été dissoutes », disait un dirigeant d’équipe.
Quand M. Bettman dit que Pierre-Karl Péladeau doit avoir avec lui d’autres actionnaires pour se lancer dans l’aventure d’une équipe d’expansion dans la Ligue Nationale, il a peut-être raison finalement. D’ailleurs, même PKP a admis qu’il n’avait pas tort.
J’ai trouvé un article très intéressant sur le « mal-aimé » et je vous invite fortement à le lire.
https://www.nhl.com/fr/news/bettman-marque-l-histoire-avec-ses-31-ans-comme-commissaire