24 avril 2007 - Le 3e match du Mission dans la série demi-finale contre le Summum Chiefs de St-Jean, ne restera pas dans les anales de l'équipe soreloise puisqu'ils viennent de subir une défaite humiliante de 8 à 4, et tire maintenant de l'arrière 0 - 3 dans cette série. Bobby Dollas n'a pas rendu quelques joueurs du Mission heureux, semble-t-il avant la rencontre. Insatisfait de leurs prestations précédentes, Dollas a retranché l'attaquant Hugo Bélanger et le défenseur Martin Dicaire pour ce match.

Sorel-Tracy a quand même joué une bonne première période avec un total de lancer de 12 contre 8, pour le Mission et un pointage de 1 à 1 après 20 minutes. Guillaume Lefebvre marquait pour St-Jean, tandis que Steven Low pour Sorel. Mais, les Chiefs donnaient le coup en 2e en marquant 3 buts sans réplique, Charpentier, Chalifoux et Joly et un total de 24 lancers contre 8 pour le Mission.

La 3e période, n'a pas été celle des gardiens de but, puisque 8 buts furent marqués. Francis Nault une fois, Mathieu Benoît deux fois, et Louis-Philippe Charbonneau pour les Chiefs, tandis que Ted Laviolette deux fois et David St-Pierre un but, complétèrent pour le Mission. Les lancers; 24 contre 12 pour St-Jean, les avantages numériques; 3/11 pour le Mission et 4/11 pour les Chiefs et près de 3000 spectateurs pour ce match. Une 3e période douloureuse pour le Mission, qui semblait avoir lancé la serviette.

Martin Larivière a livré deux combats, un contre Simon Desormeaux et l'autre contre Jimmy Leinhos. David St-Germain a laissé sa place à Martin Brochu en 3e période, qui lui a joué le reste de la période avec une blessure.

« C'est pas de mes affaires ! », répondait Pierre Pelletier à Yanick Bibeau sur CJSO, lorsque ce dernier lui demandait s'il était surpris des « scracths » sur l'alignement de départ de Dollas. « Ce qui se passe de l'autre bord, c'est l'affaire de Dollas, moi, mon équipe n'a pas connu une bonne première période et on s'est parlé au premier entracte. Les gens voulaient Bossé à la fin de la rencontre, mais ce dernier était blessé à une main, alors on n’a pas pris de chances. »

De son côté, Bobby Dollas répétait un peu les même propos habituels ; « Je ne comprends pas pourquoi on travaille 20 ou 40 minutes dans un match, mais pas 60. » Dollas n'a pas commenté clairement les raisons de ses changements à l'alignement et a ajouté qu'il fera jouer ceux qui le mériteront mercredi.