jeudi 15 novembre 2007
Ils sont champions du Richelieu, juvénile AA
Les Polypus seront au Bol d’Or dimanche
à Trois-Rivières
Collaboration spéciale - Patrick Turgeon - Journal Les 2 Rives
Pour la première fois depuis 2003, les Polypus juvénile de l’école
secondaire Fernand-Lefebvre de Sorel-Tracy participeront à la finale
provinciale du football scolaire juvénile AA. Dimanche après-midi, à
Trois-Rivières, ils croiseront le fer avec l’Arsenal de l’Académie
Saint-Louis, les champions de la région Chaudière-Appalaches et
tenteront de remporter un premier Bol d’Or en division juvénile AA,
eux qui ont mérité leur dernier Bol d’Or, il y a quatre ans contre
Baie-Comeau, alors qu’ils évoluaient en classe juvénile A.
Cette participation au Bol d’Or, les protégés de l’entraîneur-chef
Harold Turbide ne l’ont pas volée. En grande finale de la Ligue de
football scolaire du Richelieu, les Polypus ont eu raison des
Dynamiques du collège Charles-LeMoyne par la marque de 41-17,
vendredi soir, devant un millier de spectateurs au terrain de l’ESFL.
«Notre défensive a une fois de plus été intraitable tout au long du
match. Elle n’a accordé que trois points à l’adversaire lors d’un
placement. Les 14 autres points de l’adversaire ont été inscrits à
la suite d’une interception et d’un ballon échappé dans la zone des
buts. Un vieil adage dit que l’offensive gagne des matchs et la
défensive remporte des championnats. C’est plus que jamais très vrai
pour notre équipe», nous a mentionné avec grande fierté, samedi
matin, l’entraîneur-chef des Polypus.
Pour la première fois depuis un mois, l’unité offensive des Polypus
a amorcé le match en force, inscrivant deux touchés lors du premier
quart de jeu. À la demie, la marque était 21-10 en faveur des
Sorelois. Bien que l’attaque soit parvenue à inscrire 20 autres
points en deuxième demie, le reste de la rencontre a été l’affaire
de la défensive soreloise, elle qui n’a alloué au total depuis le
début de la saison 2007 que 61 points à ses dix adversaires,
incluant les points concédés par l’unité offensive. «Nous les avons
dominés à tous les chapitres. À chaque séquence, nous les avons
détruits physiquement. Il ne manque plus qu’une seule victoire pour
compléter une saison exceptionnelle», a ajouté Turbide, en se
dirigeant vers Québec samedi matin afin d’aller scruter l’équipe
qu’il allait affronter en finale du Bol d’Or.
À cet effet, l’entraîneur sorelois respecte ses adversaires, eux qui
ont vaincu les Athlétiques de l’Ancienne-Lorette 46-16 lors de la
finale de la région Québec-Chaudière-Appalaches. Pourtant, les
Athlétiques n’avaient pas encore perdu un match cette saison. «L’Arsenal
est une équipe très bien dirigée par Daniel Fleury, un ancien
porte-couleurs du Rouge et Or de l’Université Laval. Les joueurs de
ce collège privé suivent un plan de match bien établi. C’est une
équipe rapide qui compte dans ses rangs le meilleur porteur de
ballon que nous ayions affronté cette saison. Leurs joueurs ne sont
toutefois pas très imposants. Nous devrons réussir à jouer très
physiquement pour espérer gagner cette ultime rencontre. Ce sera un
excellent duel mais je crois que nous avons l’équipe pour
l’emporter», a renchéri Harold Turbide.
Défaite des benjamins
Pour leur part, les Polypus benjamin de l’école secondaire
Bernard-Gariépy n’ont pas été en mesure d’accomplir le même exploit
que leurs confrères aînés. En finale de la division benjamine de la
Ligue scolaire du Richelieu, présentée samedi matin à Longueuil, les
Polypus se sont inclinés par la marque de 27-14 face aux puissants
Sphinx de l’école secondaire Jacques-Rousseau de Longueuil. Malgré
la défaite, l’entraîneur-chef des Polypus, Martin Roy, s’est dit
très fier du travail de ses jeunes joueurs, eux qui ont connu une
saison de .500 (trois gains et trois revers) avant de remporter leur
match de demi-finale au compte de 42-14 face aux Patriotes de
l’école secondaire Bouthillier de Saint-Jean-sur-Richelieu.
«Nous avons connu une première mauvaise demie. Rien ne fonctionnait
de notre côté, alors que tout allait pour le mieux pour Longueuil. À
la demie, nous tirions de l’arrière 0-21. Au début du troisième
quart, un touché de William Sheridan, inscrit sur un retour
d’interception, nous a relancés. Après avoir donné quelques longs
jeux lors des deux premiers quarts, notre défensive a réussi de gros
jeux pour nous permettre de conserver nos chances de l’emporter.
Nous avons eu possession du ballon 38 minutes sur un total de 54,
mais notre offensive n’a pas été en mesure de capitaliser à la porte
des buts. Nous avons été arrêtés trois fois avec moins de cinq
verges à franchir. C’est l’histoire du match. Je suis tout de même
satisfait de cette première saison. Ça laisse présager de belles
choses pour l’an prochain.»