mercredi 30 mars 2011
Yanick
Lévesque à Kandahar, pour
L'Antichambre
(JL2R) - Le
Sorelois Yanick Lévesque,
ex-animateur à CJSO et
aujourd’hui producteur et
reporter à L’Antichambre au
Réseau des Sports (RDS), a vécu
une expérience qu’il qualifie
d’incroyable et d’inoubliable,
il y a une dizaine de jours, en
pays hostile. Le reporter
sportif s’est rendu à Kandahar
en Afghanistan, du 5 au 12 mars
dernier, afin de produire des
reportages télé pour RDS qui
seront diffusés les 4 et 5 avril
prochain.
«Un voyage
dans ce pays de guerre nous fait
apprécier la vie dans un pays
civilisé, où les gens ont droit
de donner leur opinion sans se
faire tuer. J’ai vécu une
expérience inoubliable que je
n’hésiterais pas à recommencer
dans quelques années», a
d’abord exprimé M. Lévesque, qui
sera invité, en compagnie du
président de RDS., Gerry
Frappier, à raconter son voyage
lors de L’Antichambre du 4 avril
prochain.
Le lendemain
soir, L’Antichambre se déplacera
sur la base militaire de
Bagotville pour présenter en
direct son émission quotidienne
en présence d’invités spéciaux.
«Ce sera
spécial de présenter l’émission
en direct de Bagotville car
plusieurs soldats québécois
rencontrés en mission en
Afghanistan proviennent de cette
base militaire», a-t-il
dit.
Yanick Lévesque a accepté sur
une base volontaire de se
joindre au groupe de Team
Canada, formé à la suite de
l’invitation de Gerry Frapper,
président de RDS et colonel
honoraire des Forces armées
canadiennes. Le Sorelois s’est
rendu en pays de guerre au cœur
du travail des soldats canadiens
en compagnie de l’animatrice
Chantal Machabée, d’anciens
hockeyeurs professionnels de la
Ligue nationale de hockey, de
journalistes ainsi que
d’artistes.
Parmi le groupe,
le bleuet Mario Tremblay et
l’ex-homme fort, André Roy, deux
collaborateurs réguliers à
L’Antichambre, Gerry Frappier,
le producteur Martin Larocque et
un caméraman de RDS. Yanick
Lévesque s’est alors payé 15
heures d’avion pour se rendre
sur le terrain des soldats du
pays. Il a même rencontré des
soldats originaires de
Sorel-Tracy, a-t-il avoué avec
une grande fierté.
Yanick a d’ailleurs pu se rendre
au front en Chinook avec les
soldats canadiens dont plusieurs
provenaient du Québec. Bien des
choses lui sont alors passées
dans la tête. Sa vision de la
vie a changé et a réalisé à quel
point les soldats vivaient dans
des conditions difficiles depuis
plusieurs mois.
«J’ai eu
la chienne. Je n’avais pas
nécessairement peur pour ma
sécurité, mais je savais qu’on
se trouvait dans un pays
hostile.»
«Je
n’étais pas tellement brave dans
mon uniforme de soldat mais je
me considère privilégié d’avoir
pu vivre ces moments uniques. Ce
fut une expérience incroyable»,
a exprimé M. Lévesque, qui,
pendant plusieurs années, a été
fortement impliqué dans les
organisations de hockey midget
AAA et senior à Sorel-Tracy.
Le Sorelois est revenu de son
périple la tête remplie de
souvenirs inoubliables. Deux
éléments l’ont particulièrement
marqué : le moral des soldats et
les conditions dans lesquelles
ils vivent.
«J’ai été
impressionné par le moral des
soldats. Il est de béton malgré
les conditions difficiles dans
lesquelles ils vivent depuis des
mois. J’ai aussi été frappé par
la poussière. Ils n’ont d’autre
choix que de boire beaucoup
d’eau. C’était spécial comme
feeling.
J’ai eu
l’impression de me retrouver à
l’autre bout de la terre. Les
conditions étaient très
difficiles et l’horaire était
très chargé. J’ai eu la chance
de discuter avec les soldats et
de mieux comprendre ce qu’ils
vivent en Afghanistan. Il faut
le vivre pour saisir vraiment
leur situation. Je leur lève mon
chapeau», a-t-il admis.
Yanick en compagnie des
pilotes de l’hélicoptère Chinook
Yanick avec Chantal
Machabée et l’ancien joueur de
la LNH, André Roy
En compagnie de
Chantal Machabée, un soldat et
Mario Tremblay
Yanick Lévesque et Mario
Tremblay
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