Dimanche après-midi à l’Autodrome St-Eustache, on poursuit avec
l’Enduro 250
Après les quatre cylindrées américaines, on poursuivra avec
l’Enduro 250, un événement annuel présenté à l’Autodrome
St-Eustache. Dimanche après-midi, ce sera donc au tour des
propriétaires de voitures ayant un empattement de plus de 100
pouces d’envahir ce complexe motorisé. À noter que toutes les
cylindrées seront acceptées.
Cette épreuve, sera la deuxième de ce groupe, à faire partie du
championnat « Fou du Roi » qui est doté d’un fonds de points de 2
000 $ et dont les deux finales de 100 tours auront lieu au même
endroit, dimanche 17 octobre.
Lors de la première manche disputée en mai dernier, après une
spectaculaire remontée, Jean-François Bouvrette, double champion
en Pro-Truck Cummins, avait terminé en première place. Cependant,
il n’avait pas connu autant de succès lors de l’inspection
technique en raison de l’utilisation d’une bobine (coil) non
réglementaire. Exclu des résultats, Bouvrette a vu Martin Thibert
être crédité de la victoire.
Cette fois, s’il veut prendre place sur la première marche du
podium, Bouvrette devra faire preuve d’un peu plus de discipline,
car ce n’était pas la première fois qu’il subissait les foudres
des officiels responsables de l’inspection technique. En effet, en
2002, après une cinquième place, Bouvrette avait exclu des
résultats pour l’usage d’une roue non permise alors que la saison
dernière, il avait terminé en 18e place.
C’est Martin Marcoux, un autre régulier de la catégorie Pro-Truck
Cummins de Nascar, qui avait remporté cette épreuve devant Raymond
Potvin, le gagnant de 2002 et Mario Dupuis. On avait dénombré 104
inscriptions et 88 pilotes avaient accepté le départ de cet Enduro
250.
Pour un, Yves Ladouceur, le président de l’ANCA, s’attend à une
participation similaire, et ce, en raison du fonds de points
offert dans ce championnat « Fou du Roi ». Il a également tenu à
aviser tous les participants quant au respect de la
réglementation. Les officiels ont également eu pour mandat de ne
rien laisser passer.
Après la période d’inscriptions qui sera fera tôt dans la matinée,
les inscrits auront droit à une séance de pratiques libres avant
le début des épreuves de qualification.
Jean-François Descarries