SorelTracy Magazine - Vendredi, 22 novembre 2024

Mercredi 6 avril, 2022

Statera demande à la Ville un remboursement de ses installations

Benoit Théroux, Thierry Migeon, Sylvain Descheneaux et Roger Bibeau

(Stéphane Martin, 6 avril 2022) – Réunis en conférence de presse mercredi matin, les dirigeants du Regroupement indépendant pour la relance économique de la région de Sorel-Tracy (RIRÉRST) et le directeur général de Statera ont officiellement demandé à la Ville de Sorel-Tracy de reprendre ses actifs.

Concrètement, les dirigeants veulent se faire rembourser la construction du pavillon d’accueil ainsi que diverses améliorations locatives au coût de 933 731$ et l’installation de l’auvent extérieur au montant de 106 042$. La facture s’élève donc à 1 039 773$.

« On est dans un bâtiment qui appartient à la Ville, mais c’est Statera qui l’a payé. […] Pour nous au niveau de nos finances ça pèse très lourd et du fait qu’on paie un loyer, c’est une situation qui est difficile pour nous. […] On fait cette démarche dans un souci de transparence. […] C’est comme si je vous demandais de construire une maison, vous la payez et je reviens vous voir pour vous charger un loyer », soutient le directeur général, Thierry Migeon qui mentionne également avoir assaini les finances de Statera.

« Au début, ce qui est arrivé, à cause de certaines subventions et programmes qui existaient, le fait que l’on parlait depuis des années du projet de Statera, un moment donné, il y avait comme une sorte d’urgence d’agir. Il y a des choses qui ont été faites, comme le coût des améliorations locatives qui a été payé par Statera. […] L’absence d’achalandage du départ nous a fait constater qu’on n’a pas tous les moyens de tout payer ça. En regardant ce qui se fait ailleurs, on s’est aperçu que les organismes à but non lucratif, non seulement n’avaient pas de loyer à payer, mais n’avait pas d’infra. Tout était fourni par les villes alors que nous, on a eu à tout payer ça. On l’a accepté au départ pour pouvoir démarrer et s’ajuster en cours de route et c’est là qu’on est », explique le vice-président du RIRÉRST, Roger Bibeau.

Au sujet des difficultés de démarrage, le président RIRÉRST se montre positif pour l’avenir. « Un startup d’entreprise, ce n’est jamais facile. Les premières années ont été difficiles […] Je ne connais pas des gens qui ont starté une entreprise et que le Jour 1 ça a fonctionné », soutient Sylvain Descheneaux.

« On est un organisme qui voit à la promotion de la Ville de Sorel-Tracy et de sa région à la grandeur du Québec. On a dépensé énormément d’argent en signalisation pour amener du monde à Sorel-Tracy. […| À part un budget annuel pour la publicité et autres, la ville actuellement n’a encore rien mis dans Statera et on est là pour promouvoir la Ville », ajoute en conclusion le directeur du RIRÉRST, Benoit Théroux qui espère recevoir l’écoute de la Ville de Sorel-Tracy.

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