(Alex Trudel) – Le Gib Fest annonçait récemment l’ajout d’artistes dans sa programmation 2025.

Parmi les nouveaux noms annoncés, le 18 juillet, l’addition de la formation emo, Hawthorne Heights. C’est une grande prise pour l’organisation. L’événement veut ainsi défricher un nouveau territoire musical et tente d’aller chercher une nouvelle clientèle.

Une mise en contexte s’impose

Remontons le temps ensemble. Début de la décennie 2000, c’est là que le mouvement emo explose dans les médias. L’esthétisme musical et visuel connaît une ascension fulgurante. Les adolescents adhèrent massivement à ce courant.

Les sons varient : parfois punk, parfois hardcore, mais toujours très expressifs. Les rythmes sont complexes et l’atmosphère des chansons est mélancolique. La mode du emo (maquillage,cheveux longs noirs,larmes) devient presque aussi importante que la musique.

Plusieurs groupes de cette vague vont réussir à s’imposer. Taking Back Sunday, The Used, Silverstein, Story of the year et Hawthorne Heights.

Une identité emo jusqu’à l’os.

Le band originaire de Dayton, en Ohio, est à ce carrefour entre le emo et le punk mélodique. Le groupe a marqué les années 2000, avec des chansons comme Niki FM, Saying Sorry. Des titres qui parlent d’amour, de perte et de solitude.

https://www.youtube.com/watch?v=EnzA6mHQrog

Hawthorne Heights a récemment célébré les 20 ans de leur premier album emblématique, The Silence in Black and White avec un nouvel EP intitulé Sandpaper and Silk. J’aime particulièrement la nouvelle chanson Gold Econoline.

Gold Econoline

Je serai présent le 18 juillet. Pas juste pour la nostalgie de mon adolescence. Aussi, pour me souvenir d’un moment où je me suis senti moins seul grâce à une chanson, Ohio is for lovers.