SorelTracy Magazine - Jeudi, 21 novembre 2024

Vendredi 24 mai, 2024

Inauguration du « Projet 92 »

Une opportunité pour ceux qui veulent se sortir de l’itinérance

(Stéphane Martin, 24 mai 2024) – L’organisme La Porte du Passant inaugurait jeudi son nouveau projet pilote qui a pignon sur rue au 92, rue Elizabeth à Sorel-Tracy.  Le « Projet 92 » a pour but d’alléger la situation d’itinérance dans le contexte de crise du logement que l’on connaît dans la région.

Pour ce faire, l’ancien restaurant L’Aquarelle, propriété de l’entrepreneur Michaël Ménard, a été converti en maison de 9 chambres où pourront cohabiter des gens qui ont le désir de se sortir de l’itinérance.  « C’est l’étape entre la rue et le logement. Il faut comprendre que le refuge du 80, rue Phipps va rester. Ceux qui vont passer par ici sont les personnes qui ne veulent pas dormir dans un dortoir et qui sont prêtes à se prendre en mains. C’est un endroit de transition », explique la directrice générale de La Porte du Passant, Marie Josée Averill.

« Nos intervenants accompagnent les personnes qui seront hébergées au « Projet 92 ». La personne pourra demeurer ici tant qu’il est démontré qu’elle se mobilise, qu’elle se trouve un emploi ou qu’elle retourne aux études, etc. L’objectif est d’avoir un vrai logement avec un bail. On travaille avec la responsabilité du locataire, on n’est pas dans la défense des droits. C’est une démarche de responsabilisation. »

Marie Josée Averill & Boromir Vallée Dore

C’est la crise du logement qui a amené la région à se mobiliser pour ce projet pilote.  « Depuis 2016 que l’on fait du soutien résidentiel avec accompagnement. Avec la pénurie de logements, c’était devenu impossible de faire notre travail. L’année que va durer ce projet pilote va nous permettre d’avoir des statistiques afin de cerner réellement les besoins de la région », ajoute Madame Averill.

Présent lors de l’inauguration, le directeur général du Réseau Solidarité itinérance du Québec n’avait que de bons mots pour l’organisation de La Porte du Passant.  « C’est l’exemple d’un organisme qui a élargi ses champs de compétences afin de supporter l’ensemble du milieu. Au début, on parle de sécurité alimentaire, d’un milieu de vie, d’un refuge et maintenant, une maison de chambre. La communauté est mobilisée et c’est signe d’espoir », de conclure Boromir Vallée Dore.

La fameuse portion vitrée du devant de l’ancien Restaurant L’Aquarelle avec vue sur la rue Charlotte, transformée en salle de repos ou de parloir.

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