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Finances 00¾ - L'« encavure »
plutôt que la bosse
Sans jamais redoubler, j'ai usé mes
fonds de culotte sur les bancs d'école un bon bout de temps,
jusqu'à l'aube de mon quart de siècle en fait. Pourtant, je
reste désespérément nul, archinul même, dans tout ce qui
comporte ou implique des chiffres. En effet, qu'ils soient arabes
ou romains, les
chiffres, c'est du chinois
pour moi! On pourrait dire que j'ai l'« encavure »
des maths, certainement pas la bosse… |
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« On a tiré sur le
président des États-Unis… »
Depuis quarante ans, tous les 22
novembre, des flashes avec trame sonore m'assaillent la boîte
à idées. C'est beaucoup plus net, en tout cas, que les
sautillantes images muettes et à gros grain de ce film
d'amateur 8mm nous montrant un président se faire éclater la
cervelle dans une Lincoln décapotable!
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Travail
au gris
Cher lecteurs et trices,
Homme
louable à vendre…
Vivant
modestement et exclusivement de ma plume en qualité de
traducteur réviseur, sans jamais me poser de questions terre-à-terre
sur mes fins de mois, je me trouvai fort dépourvu quand la
crise fut venue au sein de la boîte qui m’emploie depuis
plus d’un quart de siècle. |
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Aberrations
citadines
–
Scène de chasse sur fond de tour penchée
La chasse, non pas celle dite à courre,
mais la tout court : sans doute y a-t-il autant de « bonnes
» raisons d'être aveuglément pour
qu'il y en a d'être férocement contre! |
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À
quand le SIKSPAQ?
À la toute dernière
page de son magazine gratuit (SAQ
primeurs, septembre-octobre 2003), la Société des
alcools du Québec nous invite à économiser jusqu'à 20 %
sur ses TRIPAQMD.
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Pois
sur la conscience
Vous êtes un vilain,
Monsieur Dion sans «de»
: nous tenir en haleine de la sorte bien au-dessus de notre
selle pour, en fin de course, nous faire «déclipper» (déchausser)
des deux bords à la fois et, du même coup, perdre les pédales,
littéralement!!!
Comme vous dites : « Ayoye! la barre! »
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Deux
au prix de… deux : qui dit pis?
Du
«national» servi mur-à-mur
Heureusement qu'il
n'est pas assorti d'armes de destruction massive, celui-là,
sinon notre «nation»
(laquelle au juste… : Canada
ou Québec?)
eût été décimée en moins de deux. Mais qui ça, il? Le ridicule,
c't'affaire, qui d'autre?...
oups! quoi d'autre?
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«
Merci de ne pas fumer! » – impoli, pis même pas français…
L'aut' jour, je ne me rappelle plus
trop où, un petit écriteau plaqué sur une colonne m'a
accroché l'œil. «
MERCI DE NE PAS FUMER! » qu'il y avait d'écrit en
lettres blanches sur fond rouge. Ça m'a fait tiquer…
tellement, en fait, que j'en aurais allumé et grillé une
sur-le-champ, même si je n'ai jamais fumé de ma sainte (?!)
vie.
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Un
peu de neige dans l'écran : simple
et voulu…
Je n'avais que cinq ans, et
elle, pas même un an…
Contrecœur, 1er
septembre 1953. – C'est la journée de mes cinq ans; aux
côtés de grand-pâpâ Ti-Louis, je regarde fièrement mon père
finir d'installer l'immense antenne Davis
qui, c'est garanti, nous permettra enfin de mieux pogner, oups! pardon, je veux dire de mieux capter
le «deux» (CBFT – Montréal) et le «six» (CBMT
– Montreal).
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Alors
que s'intensifie la «mickeymousification»…
Ce
texte fait suite, du moins en quelque sorte, à un mien
article paru dans Le Devoir du
vendredi 23 août 2002 et qui s'intitulait : «
Halte à la "mickeymousification" du paysage ».
La version intégrale de cet article se trouve également dans
le SorelTracy
Magazine – voir la
liste de mes textes (il s'agit du huitième à partir du bas). |
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«
Les Invasions tranquilles »
Il en va des petites habitudes comme
des vieilles traditions : elles finissent par s'étioler, puis
se perdent tout à fait, se voyant alors reléguer sans ménagement
au fond de la poussiéreuse armoire aux souvenirs. Dans
certains cas, c'est tant mieux, dans d'autres, un peu dommage,
presque triste. |
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Économies
de bouts de… métro, ou incitatif zéro!
L'autre coupe Longueuil
Tous les ans, avant le début officiel de l'été, la Société
de transport de Montréal (STM) nous refait le coup de la
mesure réductrice, et nous, à la veille de la
Saint-Jean-Baptiste, subissons avec la docilité légendaire
du mouton cette «coupe» qui nous est cavalièrement imposée. |
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De
la traçabilité de la saucisse…
Ah!
ces mots indigestes!
Nous
sommes tôt le matin. Le métro roule… Debout, le dos plaqué
contre les portes, je regarde sans la voir une publicité
vantant les «mérites» d'une saucisse hot-dog. Comme la pub
en question se trouve en plein dans mon champ de vision, je
balaie inconsciemment des yeux le texte «support».
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Mirae
canis non gratus,
ou
L'indésirable
Providence
Décidément, on a le tour de faire dur au Québec! Le fait-on
exprès, ou si c'est inscrit de façon indélébile dans un de
nos gènes dominants, à savoir celui qui est responsable de
l'apparition de l'insidieux SBB (syndrome du «boss de bécosse»)
chez certains petits fonctionnaires frustrés, très règlement-règlement,
et toujours en mal de power
trip à exercer sur le dos d'honnêtes citoyens?
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Immortalité à pile!
L'homme
: poilu ou pas?
Doit-il être velu, l'homme, ou glabre, c'est-à-dire
imberbe, rasé, épilé, «pleumé»…? Voilà la toute dernière
version de la grande interrogation existentielle de Hamlet, ce
shakespearien personnage qui, dans le plus classique des
soliloques, se demandait comme ça, l'air de s'adresser au crâne
humain qu'il tenait à bout de bras devant soi, s'il valait
mieux « être ou ne pas être ». |
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Racisme
à rebours
Moi, Québécois «pure-laine»
qui se targue d'être tolérant, de savoir faire preuve de
largeur d'esprit à l'égard de ses frères et sœurs du genre
humain qui appartiennent à d'autres cultures ou font partie
de ce que, par un maladif souci de rectitude politique
confinant au ridicule, on appelle les minorités «visibles»,
moi, donc, j'eus un comportement raciste. Où ça? Quand? Mais
pourquoi? Et comment? |
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Nous
sommes en 1968, et…
Nous sommes en 1968, et… la guerre fait toujours
rage au Viêt-nam – nos belliqueux voisins d'en bas, ces
chers Américains, ne savent pas encore que, pour la toute
première fois de leur «glorieuse» histoire militaire, ils
devront se retirer d'un conflit guerrier en vaincus, en losers
pitoyables, la queue bien pendante entre les deux jambes. |
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«
Empêchez vos amis de boire et conduire.* Insistez! » (SAAQ)
* Thème à repenser ou, plutôt, à réécrire… en français, s'il
vous plaît! Cela saute aux oreilles : cette façon petit-nègre
de s'exprimer, c’est du pur anglais – il s’agit en effet
de la traduction mot à mot de : “Don’t let your
friends drink and drive!”
Pourtant, on l'oublie trop
facilement, le pouvoir de persuasion d’un message passe
encore par le respect dont celui-ci témoigne pour la langue
qui lui sert de véhicule. |
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Coup
de circuit dans un fond de cour
Frustration extrême : la suite. Le miracle que j'espérais
tant ne s'est point produit. Même Ronald n'y pouvait rien!
Mon texte perdu le restera à jamais… perdu. Pour en savoir
plus sur cette mésaventure (disquette qui m'a ch… dans les
mains), voir mon billet de la semaine dernière qui,
justement, s'intitule… « Frustration extrême ». |
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Frustration
extrême
M'est finalement arrivé ce
qui, au dire de Ronald, devait arriver. Ce dernier, expert
informatique du bureau où je gagne ma croûte, m'avait
pourtant bel et bien mis au parfum de la non-fiabilité
relative des disquettes. Je courais après le «trouble» en
m'obstinant à me servir malgré tout de ces petites
plaquettes comme supports matériels de mes textes; je n'ai
donc que ce que je mérite. « Mets tout sur ton disque dur,
c'est plus sûr, Arthur
», m'avertissait-il régulièrement… |
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Avoir
soif, quelle horreur!
– Aller au-devant de ses besoins, toujours, c'est-à-dire
en prévenir les manifestations… Mais pourquoi donc?!? |
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Amélioré…
pour qui?
Je suis en train d'ingérer un
yogourt aux fraises «amélioré»
: teneur en matière grasse de 0 %, saveur
– ou plutôt arrière-goût – de Kool-Aid
ayant pour seule vertu de me rappeler ma jeunesse innocente,
etc. Disons que cela n'a rien d'une expérience gustative à
raconter à mes proches, et encore moins à immortaliser dans
une quelconque chronique gastronomique! «Amélioré», le yogourt, vraiment?! |
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Lettre
ouverte à Sol et à son «père»
Jamais je n'avais imaginé à quel
point il pourrait se révéler embêtant de… vous
/ t' écrire : dois-je vous
«voutoyer» ou te «tuvoyer»?
Comme il y a deux
personnes en vous
/ toi, l'une que l'étiquette
et un profond respect me commandent de vouvoyer, l'autre –
l'égale de toutes et de tous, de la plus grande au plus petit
– que je ne peux que tutoyer, je me rabats lâchement sur le
pluriel dit de majesté. |
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Vive
l'impuissance, mes frères!?
Après
le banlieusard en complet sortant de son coquet chez-lui par
une belle matinée ensoleillée pour se rendre au boulot en
bondissant comme s'il était monté sur ressorts, on a
maintenant droit à tout un troupeau de sauteurs au sourire
figé… grâce à – ou plutôt à cause de – l'effet
Viagra. |
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EPO
: « Pas de feu », vous dites?!
C'est généralement une
surprise agréable, un extra
qui se prend bien, que de retrouver Foglia dans une
Presse qui ne soit pas du mardi-jeudi-samedi.
Même et surtout lorsqu'il y est, comme ce dimanche
2 février, pour nous livrer sa perception toute visuelle
d'une tragédie comme la désintégration de Columbia…
La navette devenue Q-Tip! Pas mal bon en fait de flash! Fallait avoir le génie d'y penser! |
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Une
page d'accueil pas très invitante
Je
suis à la fois triste, déçu et en beau maudit… Ouais!
fini le contenu intéressant gratuit
dans Cyberpresse. C'était
sans doute trop beau pour durer. Adieu donc, portail invitant
et riche, et bonjour placard publicitaire digne d'être porté
par un homme-sandwich! Car, c'est bien à cela que fait désormais
penser la page d'accueil de Cyberpresse
: une grosse annonce! |
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Une
équipe à faire lever!
Ce n'est pas que j'aime particulièrement
faire dans l'ironie facile, mais, lorsqu'on me tend une perche
grosse comme le bras, je ne puis m'empêcher de la saisir à
pleines mains, fût-elle commanditée par Pfizer,
richissime fabricant du «remontant» miracle que l'on sait et
qui a nom Viagra. Alors, voici… |
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Stop
manquant, vie raccourcie!
L'ajout d'un nouveau panneau
de signalisation serait-il de nature à faire bondir de joie
les usagers du réseau routier? Il est permis d'en douter
quand on sait la richesse et la variété de la panoplie dont
disposent, à ce chapitre, le ministère des Transports du Québec
ainsi que l'ensemble des services municipaux de voirie que
compte la Belle Province. |
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La
montagne, le cow-boy, la bulle et le cigare
Ô
publicité, quand tu nous tiens!
C'est connu, les concepteurs de pubs ont tendance à beurrer
épais, à faire dans l'exagération. En effet, les débordements
semblent plutôt fréquents chez eux; en vérité, on pourrait
presque affirmer que c'est devenu la règle, l'incontournable modus operandi. |
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–
La «culture» sportive au Québec : on fait dur!
Le
dernier saut de Valery Brumel
Hier matin (27 janvier),
quelques misérables lignes reléguées dans le coin inférieur
gauche d'une page de journal
m'apprenaient le décès de Valery Brumel. Pas la moindre
photo d'archives! Toute une dégringolade ou, comme on dit en
québécois, «méchante drop» pour un héros mythique
qui avait su sauter si haut, ah! çà, oui! plus haut que tous
ses contemporains, en fait! |
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Un
goût innommable?
-
Pour en finir avec la slush!
Il
y a la slush, puis
il y a encore la slush :
l'hivernale, que tout le monde abhorre, et l'estivale,
que les enfants adorent. Ouais! d'un côté, ce
frasil urbain qu'on foule aux pieds, c'est-à-dire l'inévitable
«purée des rues» à laquelle j'ose donner le nom joli de frasoue[1],
et de l'autre, une gâterie «polaire» très populaire, la…
comment devrait-on dire? |
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Lettre
ouverte à M. Pierre Foglia, chroniqueur-vedette à La
Presse… ainsi qu'aux autres partisans, frileux ou
convaincus, du «gros bon sens»
Virage
à droite au feu rouge : s'adapter ou périr
Monsieur, Vot'
chronique d'y'a queq' s'maines sur le gros bon sens m'a inspiré
certaines réflexions dont j'ose vous faire part... |
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Parlons
hockey, o.k.?
Jouer
chacun dans sa cour avec ses «bebelles»
D'entrée, une mise au point
s'impose : d'un strict point de vue sémantique, la Ligue
nationale de hockey est une incongruité patente, pour ne
pas dire une «patente» incongrue. En effet, même
lorsqu'elle ne se composait que de six équipes, la Ligue en
question menait ses activités dans deux pays (les mêmes
où elle «sévit» aujourd'hui, d'ailleurs); alors, pour
l'aspect «national», il faudra repasser! |
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Le
seul mot d’ordre à Loto-Québec :
traire
et laisser braire…
« Ça
doit rester un jeu! »
– D’entrée, une mise au point paraît dans l’ordre :
c’est un secret de polichinelle que, au fond, le grand
Argentier de la Province ne doit pas tenir tant que ça à ce
que les chalands de Loto-Québec, c’est-à-dire les amateurs
de loteries, jeux et courses de toutes sortes, circonscrivent
leur activité à l’innocemment
ludique, s’y «encarcanent» d’eux-mêmes par la seule
force de leur volonté, toujours soucieux de ne point déborder
le cadre du socialement acceptable. Ah ça non! notre ministre des Finances ne
peut logiquement souhaiter pareille retenue de la part des
contribuables «volontaires», car ce serait pas mal moins
payant pour Lui, pas vrai?! |
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Sol,
drôle de nom pour
un clown drôlement «bien engueulé»!
(La plus-que-quarantaine de Sol)
Vous êtes-vous
jamais demandé comment Marc Favreau, dont on sait
l'incommensurable portée
du verbe et la hauteur stratosphérique des envolées, avait
bien pu choisir pour nom d'artiste une note
de musique aussi terre-à-terre que… sol?
Moi si, et je
dirais même plus si
bémol, histoire de
rester… dans la note!?!
Voilà, je viens en quelque sorte de vous livrer la réponse
à ma question quasi existentielle. |
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Un
ange est passé
ou
...
Naissance
douloureuse d'une tradition…
Une
veille de Noël, il y a de cela peut-être bien longtemps, le
père Noël se préparait en vue de sa tournée planétaire
annuelle. Mais, problèmes et emmerdements de toutes sortes se
succédaient à un rythme démentiel, semblant sourdre de
partout comme de nulle part… |
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De
la slush à
transformer en…
– (suite et fin)
Comment
ne point tenir pour étrange, voire anormal, que dans un pays
où l'on patauge dedans allègrement cinq mois par année…
MINIMUM! on n'y ait pas encore accolé de nom vraiment
français, c'est-à-dire un terme qui, à la fois, fasse
l'unanimité chez les locuteurs de tous niveaux et corresponde
parfaitement à la réalité? |
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LA
SLUSH, PRODUIT BIEN
DE
CHEZ
NOUS… À «RÉCUPÉRER»!
Réflexion
sur l'hiver et sur la langue, ou vice versa…
À l'aube
de son ixième[1]
hiver, qu'il va passer comme toujours au nord du 45e
parallèle, le Québécois
«habitant» de cœur-mais-citadin de facto que je suis se
prépare mentalement, machinalement presque, à affronter de
nouveau certaines réalités moins «plaisantes»… et j'ai
nommé… |
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Savoir
tuer les oiseaux…
J'suis
pas un fana fini de la gent ailée, loin s'en faut, et
pourtant...
Ce midi, rue Notre-Dame Ouest, en me rendant au Centre sportif
de la Petite-Bourgogne, j'ai croisé un pigeon à l'aile «fuckée»
qui tentait sans succès de grimper sur la chaîne de
trottoir, sans doute après s'être fait «torcher» par une
voiture trop rapide. |
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